Le V, c'est le S : Etape 2

Fortifications à Brest avant la 2nd Guerre Mondiale

Depuis toujours, la ville de Brest a pour vocation de défendre les territoires plus à l'est. C'est la première ligne de défense sur l'Atlantique. C'est pourquoi le château de Brest fut né des le 3ème siècle. La Tour Tanguy plus tard vers le 14ème siècle. Après la mort de Colbert en 1683, Vauban s’occupe de la défense de la Bretagne. Avec la montée en puissance du pouvoir royal sous Louis­ XIV vient en effet la nécessité de fortifier le littoral breton et notamment les ports de Saint-Malo, Morlaix, Brest, Port-Louis, Lorient et Nantes pour les mettre à l’abri des insultes de l’ennemi. Vauban inspecte les côtes de Bretagne pendant plusieurs années. Pour l’ingénieur, les milices garde-côtes permettent d’assurer, à un moindre coût, la surveillance du littoral. Le guet de la mer s’organise ; de petits édifices en pierre se dressent partout sur la côte : simples corps de garde d’observation reliés aux autres par des signaux, ils peuvent aussi constituer au XVIIIe siècle des ensembles fortifiés comprenant une batterie de côte regroupant quelques pièces d’artillerie. Économie oblige, Vauban réutilise et adapte à l’artillerie moderne d’anciens ouvrages comme le château de Brest, la ville-close de Concarneau, la citadelle du Palais à Belle-Île ou le château du Taureau en baie de Morlaix. Pour se concentrer sur Brest, Vauban est à l'origine de tous les forts encerclant la ville, que ce soit le Fort du Questel, le Fort du Dellec, le Fort du Mengant, le Fort des Capucins, le Fort Montbarey. Vauban est le modernisateur des fortifications de Brest du 17ème siècle.

Fortifications à Brest après la 2nd Guerre Mondiale

Suite à l'occupation de la ville par les allemands de 1940 à 1945, les alliés décidèrent de bombarder toute la ville faisant d'énormes dégâts. Seulement 4 bâtiments furent épargnés des bombardements. Depuis la guerre, quelques sites furent réaménagés comme le Fort du Dellec, le fort du Questel ou encore le château de Brest.