CreaMOBZH 2023 : Train de nuit en Bretagne

De Les Fabriques du Ponant
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Le Projet en quelque lignes

Membres de l'équipe projet

Personne contact pour le projet

  • Iwan 06.99.96.01.38. / ouiautraindenuit.bretagne@gmail.com

Bibliographie et webographie, inventaire des expériences en lien avec le projet

But du projet

Développer le train de nuit sans oublier la Bretagne

Si vous le souhaitez vous pouvez décrire votre projet selon la méthodo de projet de JP Boutinet (Anthrologie du projet) :

Contexte

Les années 1990 à 2010 ont sonné le glas des trains de nuits tels qu'ils existaient jusqu'alors en Europe. A l'exception de l'Autriche et le l'Italie, seules ne subsistaient que quelques lignes d'aménagement du territoire. En France, elles reliaient Paris à Briançon, Rodez ou Latour-de-Carol.

Depuis la fin des années 2010, la tendance connait une dynamique inverse. Si la péninsule ibérique a connu la disparition de ses 3 derniers trains de nuit et si l'Allemagne reste quelque peu à l'écart de cette dynamique, l'ensemble des autres pays européens connaît des politiques publiques comme entrepronariales de création ou de développement de réseaux modernes. En France, citons les actions de l'Etat à travers le réseau intercité qui s'est accru de lignes vers Port-Pou, Tarbes/Lourdes/Pau, Nice et bientôt Aurillac mais aussi de Midnightrain, futur opérateur de lignes entre Paris et diverses métropoles du continent ou, dans un cadre coopérative, les ÖBB Autrichiens et leurs Nightjets.

Les années 2020 seront celles de la planification et de la consolidation de futurs réseaux nationaux comme internationaux. Les dynamiques actuelles laissent à penser que l'offre européenne sera plus ambitieuse que celle préconisée par le collectif Oui au train de nuit, proposition issue d'une modélisation mathématique des repports de flux depuis l'aérien et le routier. De façon générale, les offres depuis la région Parisienne voire le nord de la France pourraient avoisiner celle d'un idéal en matière de destination (sans toutefois une différientiation de gammes ou horaires au sens d'une même OD).

En revanche, les liaisons entre les métropoles de provinces et les principales villes européennes comme celles connectant les régions françaises entre elles ne semblent pas être parmis les priorités affichées par le Ministère des Transports (2021) comme le Conseil d'Orientation des Infrastructures (2023). Or, plus de 4 français sur 5 réside hors Île-de-France. Qui plus est, les lignes dites "transversales" s'autofinancent mieux que les "radiales" Paris/Province.

La relance d'un réseau ambitieux à l'horizon 2030 permettrait : - un fort report modal depuis l'aérien et la route vers une mobilité décarbonnée, - le développement des trains du quotidien et donc l'émergeance d'une alternative globale régionale au tout voiture, - i.e., le développement du vélo et de la marche, - un recentrage des ville sur les quartiers des gares et non pas sur leurs périphéries routières, - la transformation de l'industrie française, européenne, mondiale, à travers la création de filières de productions de matériel, condition impérative au lancement de nouvelles liaisons, dont Quimper/Nantes-Lyon/Genève ou Bretagne-Sud Ouest - i.e. la réindustrialisation vertueuse de territoires.

Objectifs


--> Obtenir un arbitrage favorable de Berçy

--> Travailler en lien avec l'ensemble des acteurs de la mobilité durable,

--> Obtenir des soutiens locaux.

Stratégie

Mobilisation des plus de 200.000 sympathisants, des élus locaux et nationaux.
Productions d'études à caractère scientifique afin d'approfondir le lien entre Oui au train de nuit et les acteurs du ferroviaire dont l'Etat et la SNCF.


Inscription dans des réseaux et cadres partenariaux européens, nationaux, régionaux.

Moyens

Plus de 200.000 dont quelques dizaines actifs. Un réseau de partenaires.

Evaluation

Le nombre de lignes en fonctionnement en 2030 (sur les 15+15 préconisées)
Le nombre de voitures (de chemin de fer) en circulation
La part modale du train de nuit sur les trajets 600 à 1800 km

En Bretagne, le nombre de lignes lancées (Quimper - Genève, idéalement en exploitation en "X" , une ligne depuis Brest).

Sur quoi nous pouvons travailler pendant le marathon créatif ? Où en sera le projet ?

A la réflexion sur les mobilités à l'échelle de l'ensemble des territoires de Bretagne, notamment dans le contexte de périurbanisation et d'éloignement des bretonnes et bretons des gares.
De façon plus générale et en lien avec la CoferBreizh, sur la création d'un vrai réseau ferré en Bretagne desservant l'ensemble des territoires et permettant de sortir d'une société du tout voiture et de l'action individuelle.

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